À propos

6 septembre 2014 : j’atterrissais à l’aéroport de Paris Orly. Je venais pour intégrer une école d’ingénieur à Rouen. Imaginez ma peur en voyant l’immensité de la métropole comparée à mon île natale.

Je pensais encore à mes parents à ce moment-là.

Mon père était victime d’un AVC quelques mois avant et ma mère devait s’occuper de lui. La culpabilité me rongeait.

Pourtant, ils avaient été fermes : je devais partir pour finir mes études.

Et les années qui ont suivi étaient remplies de péripéties. J’avais mille occasions d’abandonner.

Premier électrochoc : mon arrivée en école d’ingé. J’ai réalisé un test d’anglais le premier jour.

Résultat ? Dernier de la promo. J’étais nul. Alors j’ai décidé de travailler cette langue 2 heures par jour pendant 3 ans. Et devinez quoi ? Je suis ressorti diplômé en 2017.

En deuxième année, la recherche de stage était un vrai calvaire.

Une entreprise voulait bien me donner ma chance, mais aucun transport en commun ne desservait à proximité. J’ai donc décidé de marcher 8 km juste pour passer l’entretien.

Verdict ? Stage non accepté. Mais avec de la persévérance et de la détermination, j’ai signé une convention pour un stage de 3 mois en Inde.

L’anecdote la plus folle : j’ai dû déménager de Rouen vers Orléans.

À l’époque, je n’avais pas de voiture. Aucun moyen de ramener mes affaires dans le Centre. Ma solution : démonter mes meubles les plus petits, les mettre dans mes valises et prendre un covoiturage. J’ai dû faire plusieurs aller-retours, mais j’ai réussi.

Oui… j’ai déménagé en BlablaCar.

Mais le pire restait à venir.

Une fois mon diplôme en poche, une entreprise m’avait embauché. J’étais le petit jeune motivé qui se voyait évoluer dans la boite. Plein d’énergie, qui disait « oui » à tout et qui voulait laisser une bonne image.

Mais l’ennuie, la routine et le responsable antipathique m’ont saoulé. Je suis partie au bout d’un an et demi. Quelle satisfaction ! Comme un sentiment de liberté.

J’étais impatient de vivre de nouvelles aventures. Mon deuxième boulot me semblait plus intéressant et mieux payé.

Je ressentais à nouveau cette énergie, l’envie de me surpasser, la volonté de travailler d’arrache-pied et d’apporter ma pierre à l’édifice. Jusqu’à ce que je me rende compte du caractère aigri des anciens. Un ral-bol qu’ils ont gardé enfoui en eux et qui se manifeste par une rage quotidienne.

Je n’ai tenu que 6 mois.

Aujourd’hui je travaille dans une multinationale. Les avantages sont excellents, l’ambiance correcte et le boulot intéressant. Cependant, je ne trouve toujours pas l’épanouissement. J’ai pensé à poser ma démission à plusieurs reprises. Mais, 3 fois en 2 ans, ça commençait à en faire beaucoup.

Je n’y comprenais rien. Je me suis longtemps posé la question : qu’est-ce qui cloche chez moi, bordel ? J’avais un boulot, des primes, un salaire !

Je m’étais planté. On m’avait vendu la réussite comme un idéal. Le CDI, la voiture et la maison avec jardin.

Pourquoi je ne suis toujours pas satisfait de ma vie ?

Résultats ? La déprime s’installait au fil des mois, suivi de la perte de confiance et, le coup de grasse… la démotivation.

Le chemin qu’on m’avait imposé ne me convenait pas. J’avais ma propre vision de la réussite. Je devais reprendre le contrôle.

Mon objectif : prendre mon indépendance et vivre de mes propres revenus.

C’est à ce moment que j’ai décidé d’investir.

Pourtant, je n’étais pas destiné à être investisseur.

Mes parents n’avaient pas de connaissance sur la gestion d’argent. Je dirais même que notre éducation financière était médiocre.

La preuve : nous vivions sans épargne et le principe d’investissement était tabou.

Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous avions 3 congélateurs de 200 litres remplis de nourritures. Ce qui est énorme pour 3 personnes. Mais, lorsque je demandais à mon père pourquoi tout ce stock, il me répondait toujours : « et s’il y avait une guerre, demain ? ».

Une guerre. Il savait que la probabilité était faible. Et même si c’était le cas, je doute que les cuisses de canard nous soient d’une grande utilité. Comment peut-on se lever chaque matin et se préparer à une catastrophe ?

Ce n’était pas sa faute. Personne ne l’a fait prendre conscience de ce problème.

J’ai appris bien plus tard qu’il s’agissait de la peur du manque. Une attitude à tout stocker. Comme la boite d’objets inutiles qu’on garde « au cas où » devant l’entrée de la maison.

Cette éducation risquait de m’orienter vers la pauvreté. Je devais développer moi-même mon état d’esprit pour m’enrichir.

Le seul secret

Je me suis formé. Les livres, les vidéos, les programmes et les coachings, tout était bon pour monter en compétence.

Un travail de titan. Je consacrais 3 ou 4 heures par jour à mon apprentissage sur l’investissement, et encore plus le week-end. Mes connaissances grandissaient. Au point d’expliquer à un agent immobilier le fonctionnement d’une SCI lors d’une visite.

Aujourd’hui, je continue sur cette voie. Je continue de lire. Chaque jour.

Je ne m’autoproclame pas expert. Je me forme, je teste et je partage mes résultats.

Ça change des pseudo-investisseurs qui lisent un bouquin de 30 pages sur la finance et s’improvisent maitres en investissement boursier.

J’en ai bavé

Le chemin était long avant d’acheter mon premier bien immobilier en 2022.

J’ai analysé une centaine d’annonces, visité 40 biens, envoyé 35 offres et encaissé une vingtaine de refus. J’ai douté. Mais, je n’ai jamais lâché l’affaire.

Même combat pour la bourse. J’ai acheté des actions qui ont chuté quelques jours après. J’ai revendu mes parts de Total Énergies sans le vouloir.

L’abandon n’a jamais été une option.

C’est comme ça que j’ai construit un patrimoine de 40 000€ en deux ans. En acceptant l’échec. En corrigeant. En persévérant.

Personne n’apprend à marcher sans tomber. Les erreurs font partie du voyage. Ils développent l’expérience.

Nous avons tous une raison de le faire

Nous pouvons nous lancer par plaisir. Mais aussi parce que nous en avez marre.

Marre de nous poser des questions sur l’avenir et voir passer notre vie.

Marre de devoir attendre qu’on nous donne le droit de vivre, le droit de prendre des congés ou du repos.

Marre d’écouter nos proches. Ceux qui nous découragent et qui viennent nous caresser dans le sens du poil quand nous avons triomphé.

Nous ne voulons pas ressembler à ce collègue aigri et désagréable. Celui qui cache ses regrets derrière une agressivité quotidienne.

Une chose est sure : nous méritons bien plus que ça.

Certes, nous n’investissons pas pour les mêmes raisons.

Peut-être que certains d’entre nous le font pour la liberté financière, la préparation d’une retraite, un besoin d’accomplissement, l’envie de voyager ou même la sécurité de leur famille.

Mais nous devons rester focaliser sur notre objectif, et surtout… ne rien lâcher.

Comment peut-on vivre une vie exceptionnelle, sans réaliser des actions hors du commun ?

Laissons à nos rêves l’occasion d’exister. Arrêtons de regarder notre vie se dérouler sans intervenir. Donnons-nous une chance de devenir les personnes que nous souhaitons être !

Sinon qui le fera à notre place ?

Je m’appelle Kévin MERCURE. Je vous souhaite la bienvenue sur le site « à partir de rien ».

Nous évoluerons ensemble. Nous partagerons nos astuces et nous développerons notre patrimoine afin d’atteindre nos objectifs.

Nous avons décidé d’avoir le choix !

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